SETI@Home
Venez rejoindre notre "Groupe" sur SETI@home (le nom de notre groupe est "amphibie") : il suffit d'aller sur
cette page
et d'inscrire l'adresse e-mail de votre compte SETI@home (il faut que vous ayez un compte à SETI@home) et votre mot
de passe du site SETI@home.
SETI
A la base du logiciel SETI@Home, il y a le programme SETI. SETI est
l'abréviation de "Search for ExtraTerrestrial Intelligence", c'est à dire "Recherche
d'intelligence extraterrestre".
De nombreux astronomes croient en l'existence
d'autres formes de vie intelligente dans l'Univers, en dehors de l'espèce
humaine. Si ces formes de vie ont atteint un niveau technologique comparable
au nôtre, elles auraient comme nous découvert et exploité les
ondes radio et les méthodes de télécommunication. Nombre de
chercheurs pensent qu'il doit alors être possible de les détecter,
voire de communiquer avec elles grâce aux antennes utilisées en
radioastronomie.
La première campagne de recherches, poursuivie par la NASA, fut
menée par l'astronome américain Frank Drake, au National Radio
Astronomy Observatory, dans les années 1960. Depuis octobre 1992,
l'écoute est relancée par 2 programmes (durée 10 ans)
dans la gamme 3 à 30 cm :
La Targeted Search (recherche ciblée), à partir
du
radiotélescope d'Arecibo
(Porto Rico) associé à un récepteur Megaseti MCSA
(Multi Channel Spectrum Analyser) avec 14 millions de canaux de
réception et une antenne de 300 m de diamètre, écoute
les 800 étoiles les plus proches de nous et ressemblant le
plus au Soleil, à raison d'une minute par étoile et
par fréquence possible.
Le Sky Survey (surveillance du ciel), avec le
radiotélescope de Pasadena (Californie), balaie tout le
ciel, mais avec une sensibilité moindre.
Ce programme arrêté en 1994, a repris en 1996 grâce
à des fonds privés. Les programmes SETI ne reçoivent
qu'un financement modeste mais donnent lieu à d'importants
débats théoriques et philosophiques.
SETI@Home
SETI@Home se prononce
"Séti at home" et peut être traduit par "Recherche d'intelligence
extraterrestre (SETI) chez soi (at home)". Le principe du logiciel SETI@Home
est d'utiliser le temps de calcul des internautes du monde entier pour analyser les
données recueillies par le plus
grand radiotélescope du monde.
L'histoire
A l'origine de cette expérience
scientifique peu banale , une idée très simple.
Le radiotélescope de Porto Rico explore les ondes radio, un peu comme le
font nos postes de radio personnels. Bien entendu, pas à la même
échelle : près de 30 % de la voûte céleste est analysée
à des fréquences très précises. Et, de même que notre
poste de radio capte la fréquence d'une station les scientifiques cherchent à
localiser dans le bruit des ondes un signal assez puissant pour ne pas être naturel.
Cette quête pose un gros problème technique : les
données recueillies par le
radiotélescope représent d'énormes masses d'informations que
seuls sont capables d'analyser des ordinateurs. Mais pas n'importe lesquels :
l'expérience requiert de très puissants ordinateurs, que le SETI n'a pas
les moyens de monopoliser pour cette tâche durant plusieurs années.
C'est après s'être
creusés la tête pour trouver une solution,
que les chercheurs du laboratoire des sciences spatiales de Berkeley, coordinateurs
de ce projet, ont imaginé de mettre à contribution les internautes.
Plus exactement, leurs ordinateurs.
Comment ça marche
D'abord, les
informations du
radiotélescope sont numérisées sur des bandes
magnétiques de 35 Go, puis envoyées par la poste, à
l'université de Berkeley. Là un programme s'occupe de découper
les écoutes en tranches de 107 secondes, pesant chacune 250 ko
(appelées unités de travail). Ce sont ces petites séquences
ainsi que de nombreuses informations supplémentaires à propos
de l'unité de travail qui sont distribuées aux internautes
pour un total d'environ 340 ko de données (pour connaître plus
d'informations à ce sujet, je vous renvoie au site de SETI@Home à la page
"Comment ça marche").
Mais pour participer
à l'expérience, il faut préalablement
télécharger le programme d'environ
700 ko qui soccupera d'analyser et de télécharger les
unités de travail (attention de choisir le bon programme en fonction
de votre ordinateur, PC, Mac ou autre). Assez parlé de théorie,
passons à la pratique.
SETI@Home consiste en fait en deux parties : une
"application" et un "écran de veille".
L'application fait tout le travail : elle télécharge
les blocs de données, réalise la recherche de motifs ordonnés pouvant
être d'origine artificielle, puis retourne les résultats pour
obtenir le bloc de données suivant. L'application est représentée
par une petite icône verte en forme de
radiotélescope dans la barre
système (normalement en bas à droite de votre écran) comme
sur l'image ci-contre. Vous pouvez ouvrir la fenêtre de l'application en
double-cliquant cette icône (
voir l'apparence de l'application au travail).
L'écran
de veille est lancé quand vous n'avez pas utilisé votre clavier ou
votre souris depuis un moment. Il affiche des images colorées montrant la
progression de l'analyse des données. Normalement l'application ne traite
des données que lorsque l'écran de veille tourne. L'écran de veille
a la même apparence que la fenêtre de l'application sauf qu'il est en
plein écran mais sans menu ni barre de titre.
On pourra noter que pour le moment SETI@Home
n'existe en mode graphique que sur PC et MAC, et que sur les autres ordinateurs
c'est un mode texte qui remplace le mode graphique (ce qui est un avantage pour
le temps de calcul).
Lorsque vous installez SETI@Home, le programme d'installation configure votre
ordinateur pour que l'écran de veille SETI@Home se lance à la
place de l'écran de veille qu'il y avait avant.
Le traitement informatique d'une unité
de travail mobilise entre 4 et 60 heures de calcul suivant la puissance de
l'ordinateur (pour un ordinateur moyen c'est une vingtaine d'heures de calcul).
SETI@Home vous permet d'exprimer vos préférences
quant au moment où l'application doit travailler ("Data Analysis", analyse
des données) et au moment de se connecter pour envoyer et recevoir un bloc
("Network Connection", connexion réseau) (voir image ci-contre).
Tout d'abord, vous avez le choix
entre "Data Analysis happens only when the screen saver is active or application
window is open" (c'est à dire "L'analyse des données n'est
effectuée que quand l'écran de veille est actif ou la fenêtre
application est ouverte") et "Data Analysis always runs" (c'est à dire
"L'analyse des données s'effectue en permanence"). Cette dernière
option utilise 16 Mo de RAM et n'est recommandée que pour les ordinateurs
ayant beaucoup de mémoire vive (64 Mo).
Ensuite vous avez le choix entre "Ask me before
connecting to the Internet" (c'est à dire "Me demander avant toute
connexion à Internet") et "Connect automatically whenever needed" c'est
à dire "Se connecter automatiquement chaque fois que c'est nécessaire").
La dernière option permet de préciser le nom et
le port de votre serveur proxy HTTP (pour plus d'informations sur les
préférences, je vous invite à lire
la page d'aide pour Windows).
Pour que SETI@Home calcule encore plus rapidement, il y a une option
qui désactive l'affichage graphique de l'écran de veille au bout de quelques
minutes. Cela a pour effet de montrer un écran noir à la place et de ne pas
utiliser le processeur pour l'affichage du graphique. Sous Windows, il faut aller dans
le "Panneau de configuration" puis dans "Affichage". De là, il faut aller dans
l'onglet "Ecran de veille" et cliquer sur "Paramètres...". Cochez la case "Go
to blank screen" puis tapez un nombre dans le champ précédé de
"Minutes until blank". Ce nombre sera le nombre de minutes qui sépare le
moment où l'écran de veille se met en marche en mode graphique et le moment
où l'écran de veille affiche un écran noir (voir
la fenêtre qui permet de
paramétrer cette option).
De temps en temps vous remarquerez que l'icône
SETI@Home clignote (comme sur l'image à droite). Cela signifie que votre
attention est demandée. Les principales raisons sont que SETI@Home a besoin
de se connecter à l'Internet, qu'une nouvelle version de SETI@Home est disponible
en téléchargement ou que l'application a rencontré une erreur.
Double-cliquez sur l'icône pour les instructions (pour plus d'infos, lisez
la page d'aide pour Windows en français).
La France n'est que le 9ème pays au classement du nombre d'utilisateurs
alors rejoingnez le projet SETI@Home car plus nous sommes nombreux et plus nous avons de
chance de trouver et si on n'écoute pas le ciel, qui nous dit que l'on entendra un
signal. Même si votre ordinateur n'est pas puissant,
utilisez-le pour une bonne cause lorsqu'il est inactif. Ca ne coûte pas d'argent
mais juste un peu de temps de calcul.
Liens
http://setiathome.ssl.berkeley.edu/

Page d'accueil du site officiel SETI@Home.
On y trouve tout sur SETI@Home : bien évidemment on peut y télécharger le
logiciel mais on trouve aussi des explications à propos du projet bien plus
détaillées que dans cette page, la description de chaque partie de l'interface
graphique, des statistiques (nombre d'utilisateurs dans le monde, par pays, par OS...), de
très belles images libres d'usage pour faire des liens vers le site de SETI@Home
(quelques images de cette page viennent de là), des FAQ (Questions fréquemment
posées) avec leur réponses ...
Quelques liens directes à l'intérieur du site
http://setiathome.free.fr/

Page d'accueil du site
officiel SETI@Home en français. Le site de SETI@Home en anglais est quasi entièrement
traduit en français. Même les stastiques sont présentes, et elles sont mises
à jour toutes les 4 heures au maximum ! Alors pourquoi s'en priver ? Et si d'autres langues
vous intéressent, vous pourrez en changer depuis la page d'accueil.
Quelques liens directes à l'intérieur du site
http://www.seti.org/

Page d'accueil de l'institut SETI.
http://www.naic.edu/

Page d'accueil du National
Astronomy and Ionosphere Center pour en savoir plus sur
le radiotélescope de l'île de Porto Rico. N'oubliez pas de visiter la
galerie photo, c'est ce qu'il y a de plus interressant (http://www.naic.edu/about/photos/photogal.htm).
http://www.setileague.org/

Page d'accueil de la ligue SETI.
http://planetary.org/

Page d'accueil de la Planetary Society.
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Auteur : Didier Walliang Date de création : 15/04/00
Date de la dernière modification : 06/05/01 Sources : Encyclopédie
Microsoft Encarta 99, Quid 2000, WebMagazine n°3, page d'aide SETI@Home pour
Windows et les sites cités plus hauts
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